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Publié le 11 novembre 2025


Journée d’étude En Bresse Chalonaise le 24 mai 2025

  • sam 24 mai 2025

J.Bourguet

Louhans la cité aux 157 arcades « Un site agréable au bord de l’eau »

La Bresse chalonnaise constitue une zone de passage entre le Jura et la plaine de Saône. C’est le pays des Burgondes au Ve siècle. Au IXe Louhans dépend de l’abbaye de Tournus. Au XIIIe il existe un péage sur la Seille et la Saône. La richesse de la ville est liée au commerce du sel, du textile (les draps, les toiles de chanvre). En 1269 une charte des franchise est accordée.

Au XVIe siècle la ville devient une frontière entre la Bourgogne et la Franche Comté.La rue principale du centre historique de Louhans est l’une des plus longues rues à arcades de France. Elle mesure 400 m et elle est bordée de 157 arcades datant pour les plus anciennes des XVème et XVIème siècles. Pavés, piliers, façades et toitures sont classés au titre des Monuments historiques. Chaque maison est différente et dispose de son propre style. Les maisons les plus anciennes possèdent encore des piliers ou colonnes en bois.

Ce système d’ arcades en urbanisme est ancien. En France, on le retrouve essentiellement dans les bastides du sud ouest sous le nom de « couverts » dont la première mention remonte à 1170 à Montauban.

En architecture, les couverts désignent les passages abrités, posés sur des piliers en bois, qui entourant une place centrale. Par extension cela concerne aussi les galeries en arcades construites en bois, en pierre ou en briques. Dans les villes du Moyen Age, les arcades deviennent un enjeu d’expression du prestige par la décoration des façades mais aussi de la fonction commerciale et des échanges. A Louhans le marché se tient tous les lundis,

L’Hôpital dont la partie la plus ancienne date de la fin du XVIIème a fonctionné jusqu’en 1977. Son apothicairerie possède une exceptionnelle collection de vases italo-hispano mauresques des XVème et XVIème siècles. Cet hôtel-dieu était géré par les Soeurs de l’ordre de Sainte Marthe qui avaient également les charges des hôtels-dieu de Tournus et Cuiseaux. Le bâtiment a gardé toute son atmosphère.

Eco-musée de Pierre de Bresse

Edifié au XVIIe siècle par Claude Thiard de Bissy sur l’emplacement d’une ancienne maison forte seigneuriale, le château de Pierre-de-Bresse et son parc restent aux mains de ses descendants jusqu’en 1956. le château est alors acquis par le conseil général de Saône-et-loire. l’ensemble des bâtiments fait depuis l’objet d’un important programme de travaux. Le public y découvre désormais des expositions permanentes évoquant, illustrant et expliquant les milieux naturels, l’histoire, les aspects de la vie traditionnelle et les situations économique et sociale actuelles de la Bresse bourguignonne. D’autres espaces sont réservés aux projections audiovisuelles, aux expositions temporaires, au centre de documentation et de recherche

Les différents aspects du milieu naturel bressan sont présentés (géologie, cours d’eau, forêt, productions…). Une salle consacrée à l’histoire explique la naissance de l’identité bressane. 

Les arts et traditions populaires (costumes, poteries, musique) ainsi que les activités traditionnelles bressanes (paillage de chaises, élevage de poulets, tuilerie, pêche d’étang, etc) sont évoqués au moyen de nombreuses vitrines et reconstitutions

Tavaux : label patrimoine du XXe siècle (B.Baudoin)

La cité ouvrière de Tavaux est construite par le service d’architecture de l’entreprise de chimie belge Solvay à partir de 1928. Le cité jouxte l’usine et y est raccordée par son axe principal. Le plan de départ orthogonal est seulement coupé au nord par la diagonale de la route départementale. La première tranche de construction est centrée sur l’allée principale, orientée est-ouest. Les développements de la cité jusqu’en 1965 vont infléchir ce tracé avec des lignes plus souples pour les dernières phases de construction. La cité compte au total 265 maisons jumelées de style néo-régional construites selon 25 modèles pour abriter les familles d’ouvriers, agents de maîtrise, employés et ingénieurs. Elle comporte aussi 11 immeubles réservés aux ouvriers. L’agencement des espaces et la taille des constructions reflète dans la cité l’organisation hiérarchique de l’usine. A partir de 1976, la société Solvay propriétaire de l’ensemble commence à vendre les logements à leurs habitants qui y apportent alors des modifications.

L’ église. Après la construction de la cité ouvrière Solvay en 1927, l’église paroissiale Sainte-Anne et son presbytère sont construits en 1938-39, sur les plans de l’architecte Henri Vidal (1895/ 1955). Architecte de nombreux édifices religieux construits principalement en région parisienne et financés par les Chantiers du Cardinal.

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