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Publié le 1 avril 2016
Bulletin 56 Les monuments fondus à Besançon sous l’occupation
Avril 2016 Jean Claude Goudot
Il s’agit là d’une première approche du phénomène que connut Besançon, sous l’Occupation, à partir de 1941 : celui-ci, s’il recèle des caractères locaux particuliers s’inscrit pleinement dans le cadre d’une politique nationale imposée à l’Etat français par les autorités allemandes. Les recherches en cours ne sont pas achevées et mobilisent plusieurs acteurs.
Cependant il est apparu utile à Renaissance du Vieux Besançon de faire un premier point sur ce dossier. Toutes les remarques et observations que vous pourrez faire seront les bienvenues et enrichiront le débat.
Le contexte
Essayons, tout d’abord, en quelques mots, de rappeler ce contexte. Dès l’obtention des pleins pouvoirs par Philippe Pétain, le 10 juillet 1940, un ministère de la Production industrielle et du Travail est créé dans le cadre du gouvernement Laval. Mais comme l’indiquent fort bien les auteurs d’une étude historique sur « Les Français au quotidien 1939-1940 » (Eric Alary, Bénédicte Vergez Chaignon, Gilles Gauvin. Editions Perrin-Tempus ; 2009) :
« La France manque de tout. Il faut récupérer la moindre parcelle de nourriture et de matière première. »
Au-delà des besoins impérieux de l’économie française ou du moins ce qu’il en reste (et qu’il faut relancer), se manifestent les exigences des autorités allemandes pour leurs opérations militaires.
En juillet 1941, une campagne nationale est lancée afin de récupérer tous les objets usuels en métal non ferreux. On collecte aussi bien des chaudrons que des bougeoirs, ou des boutons de porte, etc. L’Etat paie le plomb 6 F le kg et 30 F pour le cuivre et ses alliages, comme le laiton, le bronze et le maillechort.
Automne 1941, la récupération des métaux non ferreux se veut systématique Cette campagne de récupération étant décevante et la pression de l’occupant toujours forte, l’Etat français va adopter une loi datée du 11 octobre 1941 qui précise les objectifs de cette mobilisation et les modalités de son organisation (arrêté du 16/10/1941).
Son article 1 est clair : « Il sera procédé à l’enlèvement des statues et monuments en alliage cuivreux sis dans les lieux publics et dans les locaux administratifs, qui ne présentent pas un intérêt artistique ou historique ».
Cette loi est à la fois brutale et très subtile car elle invoque les besoins en matières premières de nos industries et de l’agriculture (en insistant sur le sulfate de cuivre nécessaire à la viticulture…Impossible d’imaginer, à cette époque, une France sans pinard …) ; mais elle met l’accent sur l’inflation des gloires passées statufiées qui encombrent le domaine public. Il s’agit là d’une belle occasion de revisiter l’histoire et de façonner la France nouvelle ! Il est précisé que sont exclus de cet enlèvement les monuments présentant un caractère historique et esthétique, la notion peut prêter à de nombreuses interprétations. L’amiral Darlan qui était alors vice-président du Conseil (le président étant Pétain) indiquera que seuls doivent être épargnés Jeanne d’Arc, Henri IV, Louis XIV et Napoléon 1er !
Sont également exclus les monuments aux morts et les monuments des cimetières…
Il est bien précisé que ces métaux non ferreux ne sont pas destinés à l’occupant. Or, dans les faits, ils partiront, pour l’essentiel, en Allemagne.
D’ailleurs, un décret du 7 août 1942 a pour objet de récupérer, chez les viticulteurs, tous les objets
qui contiennent du cuivre ! puis, le 31 décembre 1942, les appareils à concentrer le moût !
Cette politique est cependant, au départ, difficile à mettre en œuvre car elle implique trois
Secrétariats d’Etat : le secrétariat d’Etat à l’Education nationale (il a alors en charge les Beaux Arts),
le secrétariat d’Etat à l’Intérieur et le secrétariat d’Etat à la Production industrielle. Ce dernier a d’ailleurs une représentation régionale, à Dijon, 2 boulevard Carnot.
Un commissariat à la mobilisation des métaux non ferreux complète ce dispositif dès janvier 1942,
avec, là aussi, une représentation régionale à Dijon (en 1942/43 1 bis place Blanqui ; en 1944 2
rue de Mirande).
Pour l’application de cette loi d’octobre 1941, pleins pouvoirs sont remis aux préfets qui doivent,
entre autres, désigner des commissions afin d’examiner les statues à envoyer à la fonte (ou plutôt
à la refonte).
L’application de cette politique à Besançon
Le préfet du Doubs arrête la composition de la commission dès le 7 novembre 1941. Cette commission très technique (5 membres en tout) tient sa première réunion en préfecture le 13 novembre 1941, à 11h00. Et ce, sous la présidence du préfet.
Il en existe, aux archives municipales, un compte-rendu rédigé et adressé deux jours plus tard par
le conservateur adjoint des musées de Besançon, au maire de la ville, l’avocat Henri Bugnet. Il nous semble important de vous en livrer la teneur :
« …J’ai l’honneur de vous rendre compte des décisions de principe que la Commission a prises en
ce qui concerne les monuments de Besançon.
Le buste de DUPLAIN (Square Duplain)
La statue FLORE de Just Becquet
Le monument de PERGAUD, exécuté d’après une maquette de Bourdelle (Micaud)
Le buste de BOUCHOT par Saupique (square Bouchot)
Le buste de PASTEUR (façade du lycée Victor Hugo)
Le monument de JOUFFROY D’ABBANS (place Jouffroy)
Les parties en bronze de la FONTAINE de la PLACE FLORE
La FONTAINE DES DAMES par Luc Breton (rue Charles Nodier)
ont été considérés comme devant être conservés en raison de leur caractère esthétique ou historique ou du peu d’importance du métal par rapport à la pierre (par exemple la Fontaine de la Place Flore).
Les monuments du Général PAJOL (Chamars), de CHARTRAN (Granvelle), de l’AMIRAL de VARENNE (Square Saint-Amour), du GENERAL JEANNINGROS (avenue d’Helvétie), de PROUDHON (rond-point des Bains), de CUSENIER (square Cusenier) ainsi que la FONTAINE du SQUARE SAINT-AMOUR et les FONTAINES WALLACE de Granvelle et Micaud ont été considérés comme devant être livrés à la fonte.
Pour les personnages dont le souvenir mérite cependant d’être conservé tel le Général Pajol, la Commission estime que la ville pourrait, avec les sommes qui lui seront versées, faire élever un
monument modeste, par exemple un bas-relief, ou faire poser une plaque commémorative dans un lieu approprié. De même la Fontaine du square Saint-Amour pourrait être transformée et érigée entièrement en pierre.
En ce qui concerne les monuments de Proudhon et de Cusenier, une question délicate se pose du
fait que l’un et l’autre méritent une commémoration, d’autre part que le sculpteur est toujours vivant.
M. le Préfet m’a chargé de pressentir ce dernier, M. Laëthier,(1) pour savoir s’il consentirait, au cas
où la ville l’estimerait opportun, à remplacer les deux monuments en bronze soit par des répliques
en pierre, soit par des monuments nouveaux moins importants que ceux qui seront détruits. M.
Laëthier s’est montré disposé à remplacer de préférence des monuments par des répliques en
pierre, cette solution serait d’ailleurs la moins onéreuse.
Il estime à 2 400 kilos environ le poids du monument Proudhon, ce qui, à 30 francs le kilo, représenterait pour la ville une somme d’environ 72 000 Frs. Le coût de la réplique en pierre, dans laquelle il supprimerait la figure de femme debout derrière Proudhon, figure dont l’effet est d’ailleurs peu heureux, ne dépasserait sans doute pas 40 à 50 000 Frs.
D’autre part le monument Cusenier, le buste qui ne représente qu’une trentaine de kilos de bronze
pourrait être conservé. Seule la figure de femme, placée contre le socle, serait enlevée. Elle pèse
d’après M. Laëthier 700 ou 800 kilos, ce qui rapporterait à la ville entre 21 000 et 24 000 Frs.
Suivant le désir de l’Administration Municipale, il serait possible de supprimer complètement cette
figure ou de la remplacer par une réplique, soit par une sculpture originale, M. Laethier est à la disposition de la Ville pour exécuter l’un ou l’autre de ces travaux s’il y a lieu.
Il est également à votre disposition pour vous fournir tous les éclaircissements d’ordre technique
que vous jugerez utile de lui demander, en vue de la consultation du conseil municipal sur cette
matière. Veuillez agréer… ».
Ce compte-rendu indique clairement quelles sont les intentions, voire les décisions de cette commission.
(1) M. Laethier était professeur de sculpture à l’Ecole municipale des Beaux-Arts. Sculpteur fécond, en particulier dans le Doubs, une exposition d’une partie de ses œuvres a été organisée par le musée des Beaux- Arts et d’Archéologie de Besançon, en 1996, dans le cadre d’un « Hommage à 4 sculpteurs oubliés », dont Georges Laëthier (cf. catalogue paru).
Fin décembre 1941, l’enlèvement des statues à Besançon
Mais dès la fin de l’année 1941, un très grand nombre de statues, bustes, monuments sont
effectivement enlevés. Que s’est-il passé ?
Tout d’abord, il apparaît que le travail des commissions ne donne pas satisfaction au gouvernement. Une circulaire émanant des secrétariats d’Etat à l’Intérieur et à la Production industrielle adressée aux préfets indique clairement : « Il y a lieu d’être très sévère dans ce choix (des monuments à enlever). La situation extrêmement critique de nos approvisionnements en métaux cuivreux et les perspectives graves qu’elle entraîne pour notre industrie et notre agriculture excluent en effet toute considération de sentiment et exigent de véritables mesures de salut public.»
Aussi, dès le 18 novembre 1941, un conseil supérieur de cinq membres est-il créé : y siègent le
secrétaire général des Beaux-Arts ; le conservateur du département de la sculpture du Moyen Age,
de la Renaissance et des Temps Modernes du musée du Louvre ; celui du musée d’art moderne ;
un représentant du secrétariat d’Etat à l’Intérieur ; un représentant du secrétariat d’Etat à la Production industrielle.
Cette reprise en main trouve tout son effet à Besançon.
En effet, grâce à un compte-rendu d’une réunion du conseil municipal le 23 janvier 1942, nous apprenons que, le 11 décembre 1941, l’ingénieur en chef de la circonscription de Dijon des Industries mécaniques (qui siège dans la commission technique présidée par le préfet du Doubs)
« notifie à la ville la décision du comité institué au secrétariat des Beaux-Arts d’enlever non seulement les monuments condamnés par la commission mais également tous ceux dont elle demandait la conservation ou le remplacement ». Le maire a beau protester auprès du secrétariat général, puis auprès du préfet « en insistant surtout sur l’effet produit dans la population par l’enlèvement de Jouffroy », dans un premier temps le seul résultat obtenu est l’autorisation de remplacer JOUFFROY, PROUDHON et PERGAUD par des répliques en pierre. Décision datant de fin décembre 1941.
Les statues bisontines enlevées et refondues
On retrouve aux archives municipales les reçus officiels émis, dès le 18 mars 1942 par le Groupement d’importation et de répartition des métaux qui avait son siège 20 avenue de Messine à Paris. Tout d’abord deux reçus collectifs, l’un portant sur les monuments Proudhon et Bouchot ; l’autre indiquant Pajol, Jeanningros, Chartran, Elisée Cusenier, amiral Devarenne, sœur Marthe et Jouffroy d’Abbans.
Chacun de ces monuments fait l’objet d’un reçu officiel, toujours de la part de ce groupement, avec
timbre fiscal, indiquant son poids exact en « kilos ». Tous ces reçus ont été enregistrés à la date du
21 mars 1942. Ce qui semble sceller définitivement leur sort (si l’on peut s’exprimer ainsi) !
– Jeanningros : drapeau et statue, 695 kilos – Chartran : buste et femme, poids 245 kilos – Elisée Cusenier : buste, poids 51 kilos; bas- relief 160. – Sœur Marthe : buste, 60 kilos – Jouffroy d’Abbans : statue, poids net 1 150 kilos – Proudhon : statue, poids net 1 466 kilos – Bouchot : 52 kilos 400 – Pajol : 1 040 kilos socle ciment non compris – Amiral Devarenne : 54 kilos
7 de ces statues feront l’objet d’un chèque adressé au receveur municipal de Besançon d’un montant de 70 722 F, en date du 24 juin 1943 pour un poids total de 2357,4 kilos, au prix annoncé de 30 F le kg.
Sont exclus de ce règlement les monuments Proudhon et Jouffroy d’Abbans qui doivent faire l’objet d’une copie ou d’une réplique en pierre aux frais de l’Etat. Vous observerez que les poids ne correspondent pas aux estimations de M. Laëthier rapportées par le conservateur adjoint dans son
rapport du 15 novembre 1941 cité ci-dessus.
Un courrier du secrétariat d’Etat à la Production industrielle, circonscription de Dijon, en date du 4
mai 1943, confirme bien que Proudhon et Jouffroy d’Abbans ont été exclus du règlement puisque
des monuments en pierre doivent être réalisés.
Bien sûr, vous aurez remarqué que ne figurent pas dans cette liste des monuments qui avaient pourtant été répertoriés par la commission.
C’est le cas du monument à Pergaud, de Flore, du buste de Pasteur, du buste de l’horloger poète
Louis Duplain, de la Fontaine des dames et des fontaines Wallace.

Flore et Pergaud
Lors du conseil municipal du 23 janvier 1942, déjà évoqué par ailleurs, le maire Henri Bugnet indique qu’à la mi-janvier 1942
« …les Beaux-Arts annoncent (par dépêche) la restitution de PERGAUD et de FLORE. Pergaud qui est encore sur le chantier de la Maison Pateu va nous être rendu. Pour Flore, je suis intervenu auprès de la Maison Danzas(2) qui a fait le transport de Besançon à Nancy et auprès du Groupement de Répartition des Métaux pour que toute diligence soit faite pour retrouver la statue sur le chantier
Est et Nord (à Houdemont(3)… »
Cependant de nouvelles campagnes de mobilisation des métaux sont relancées au printemps 1942
puis en 1943 (avec l’arrivée d’un nouveau ministre, Abel Bonnard(4), qui, avec son équipe de jeunes
techniciens, veut faire la preuve de son efficacité…)
On retrouve trace de ces tentatives dans un courrier adressé au maire de Besançon, en date du 7
septembre 1942, émanant du Groupement d’importation et de répartition des métaux, sous l’objet :
statues Flore et Pergaud.
« Comme suite à notre demande, M. l’Inspecteur en chef PAGES, chef de la circonscription de
Dijon nous a fait connaître qu’il était entièrement d’accord pour que les statues de Flore et de L.
Pergaud soient remises en place par nos soins.
Toutefois cet ingénieur nous avise qu’il y a lieu de surseoir à ces mesures, les commissions devant
se réunir pour réexaminer les œuvres conservées (en exécution de la D.M. en date du 14 août
1942 du ministre de l’Education nationale adressée aux Préfets).
Nous vous saurions gré de vouloir bien nous tenir au courant de la décision qui sera prise à la suite
de ce nouvel examen. »
Flore sera bien, au final, restituée, transportée à l’école des Beaux-Arts avant d’être réinstallée sur
sa fontaine, et ce, début 1943 (on retrouve une facture de l’entreprise Bouvard qui effectue ce
travail, en date du 13 mars 1943). La note des travaux s’élève à 2171,75 F et, à l’été 1944, cette
facture fait l’objet de correspondances entre l’entreprise, la mairie et la Production industrielle
installée au Building, rue Proudhon….
(2) La maison Danzas de Besançon est alors, comme elle l’affirme dans un courrier en date du 21/01/1942
« correspondants régionaux du groupement d’importation et de répartition des métaux ». Ce groupement étant une société anonyme.
(3) Cette SARL concerne, comme l’indique un courrier daté du 10/02/1942, les « Métaux Neufs et Vieilles Ferrailles ». En fait c’est la société charbonnière Est et Nord qui a repris comme « exploitant à bail » une vieille société « Salomon Frères », 70 rue Charles III à Nancy. Elle dispose à Houdemont d’un chantier relié à la voie ferrée.
(4) Abel Bonnard, écrivain, poète, académicien est nommé ministre, secrétaire d’Etat à l’Education nationale et à la Jeunesse (en remplacement de Jérôme Carcopino qui n’était que secrétaire d’Etat) poste qu’il occupera jusqu’à la Libération. Il sera condamné à mort par contumace alors qu’il s’est exilé en Espagne. Rejugé en 1960, sa peine sera commuée, mais Abel Bonnard retournera en Espagne où il meurt en 1968.



(9) Voir note 1 car elle a fait l’objet de l’hommage à quatre sculpteurs oubliés aux côtés de G. Laëthier.
(10) Remplacé aujourd’hui par une simple vasque.
(11) Nom patois désignant les piquets de vigne.



(12) Au départ, Jouffroy d’Abbans tournait le dos au Doubs et regardait l’école….



(13) ironie de l’histoire, c’est la même fonctionnaire qui, après avoir rendu en 1942 le rapport au maire indiqué plus haut, sera chargée de tenter d’organiser la cérémonie de réinstallation de Pergaud … .




En guise de conclusion provisoire
Nous emprunterons les termes de cette conclusion à la passionnante étude de madame Christel SNITER, docteur en sciences politiques Paris 1, publiée sous le titre « Destruction et recyclage des statues parisiennes sous l’Occupation (archives) » dans la revue Terrains et Travaux 2/2007, n°13, P.99-118. (Cette étude, comme d’autres, a été plus qu’utile à la rédaction de cet article). « Quelle réelle quantité de métal cette politique permit-elle de récupérer ? Certains chiffres révèlent des quantités insignifiantes. Pour le cuivre, sur un total de 285 000 tonnes prélevées en 4 ans (1941-1944), soit 75% des ressources françaises, la mobilisation des statues ne représentait que 450 tonnes soit le pourcentage dérisoire de 0,16%… En ce qui concerne l’étain, sur un total de 12 740 tonnes prélevées sur les stocks français par le biais du Métalplan, des réquisitions, etc. soit 67% des ressources, la » mobilisation spéciale » comprenant les statues mais aussi les comptoirs et objets divers, ne produisit que 320 tonnes, soit 2,5% du total réquisitionné. On peut tenter de déduire l’apport en étain des statues au regard des tonnes de cuivre récupérées. Sachant que le bronze contient entre 3 et 25% d’étain (11% en moyenne), les 450 tonnes de cuivre mobilisées ont dû permettre de rassembler entre 14 et 150 tonnes soit entre 0,11% et 1,17% de l’ensemble des prélèvements d’étain (68 tonnes en moyenne, soit 0,53%). »
Remarque : cette étude n’aurait pu se faire sans l’aide et les conseils précieux de madame Marie Grenier (auteure d’un livre à paraître, cette année, sur Jeanningros), messieurs Jean-Marie Pinel, Christian Mourey et Bernard Carré, Pascal Brunet sans oublier les recherches efficaces du service des archives de la bibliothèque d’étude et de conservation de la ville de Besançon (essentiellement dossier archives : IM 128-137). Que tous en soient remerciés…et puissent, si besoin est, prolonger leurs recherches. Les cartes postales illustrant cet article proviennent, pour la plupart, du site Mémoire Vive de la ville de Besançon.
Jean Claude Goudot